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Maïtô en quelques mots



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Diplômée de l’ENSAD à Paris en scénographie, Maïté Goblet dite Maïtô devient illustratrice en muséographie, puis en décor de cinéma. Ses expériences cinématographiques se multiplient, nourrissant son amour pour la lumière et la mise en scène. Elle contribue à l’élaboration des décors de nombreux films, dont «Au revoir là-haut» d’Albert Dupontel (2017), «La Promesse de l’aube» d’Eric Barbier (2017), «L’Empereur de Paris» de Jean-François Richet (2018), «La Princesse de Montpensier» de Bertrand Tavernier (2010), «Gainsbourg (vie héroïque)» de Joann Sfar (2009) et plus récemment «Eiffel» d’e Martin Bourboulon et «Aline» de Valérie Lemercier ( sorties prévues en octobre et novembre 2021).
 
Se laissant guider par son inspiration, Maïtô explore un thème puis un autre, se plonge dans un univers afin d’en puiser l’essence même, au service de la peinture et du dessin.
Entre 2012 et 2014, elle travaille autour du chef-d’oeuvre de Victor Hugo, Les Travailleurs de la mer, véritable hymne aux forces de la Nature.
Puis le thème des arbres et des forêts s’impose comme une bouffée d’oxygène. 
Réalisés à la peinture à l’huile, à l’encre ou au crayon, ce sont de véritables portraits, d’après modèle ou d’imagination. L’arbre personnifié devient porteur d’émotions. 
Il ne s’agit pas de copier la Nature, mais de la comprendre, de l’écouter, de la ressentir. 
Voir l’arbre selon l’humeur: joie, tristesse, colère, euphorie... 
 On se sent humble face à ce géant capable de traverser les siècles. L’arbre nous invite au questionnement intemporel de l’existence et du rapport de l’Homme à la Nature.
 
Artiste polyvalente, Maïtô développe en parallèle un travail de dessin au pastel. Réalisés sur le vif, ils cherchent à fixer l’instant. Dessiner au pastel sec, c’est mordre dans la couleur, ne pas faire de détour pour chercher un ton. Le carnet de voyage, compagnon de route depuis ses débuts, prend une nouvelle dimension.
Dans la série «Carnets de Bretagne» (2020), elle capte les paysages de Bretagne qu’elle côtoie depuis son enfance: Port-Louis et la Côte sauvage de Quiberon (Morbihan-56), dans le vent vivifiant au parfum iodé du grand large.
 
Maïtô fait partie de «la Fonderie», collectif d’artistes à Fontenay-sous-Bois.